Mollusques bivalvaes et cephalopodes du paleozoique armorican

Lorsque je décidai, il y a quelques années, d'entreprendre une étude de Paléobiologie, Mlle A. Renaud et M. A. Philippot, Professeurs de Géologie à la Faculté des Sciences de Rennes, me conseillèrent de m'intéresser aux Mollusques. Ils m'ont toujours depuis prodigué leurs conseils, accordé leur temps pour débattre de mes problèmes ; qu'ils veuillent bien trouver ici, pour leur sollicitude bienveillante et pour mon initiation à la Paléontologie que je leur dois, l'expression de toute ma gratitude.

Devant l'ampleur du champ d'investigations ouvert par un tel sujet, il fut résolu de limiter cette première étude aux seuls Bivalves et Céphalopodes et d'entreprendre d'abord une révision systématique exhaustive qui restait à faire pour ces faunes.

Ce travail cependant fut commencé dans des conditions assez difficiles qui, sans aucunement les excuser, expliquent partiellement certaines lacunes. Je recevais, en effet, simultanément la confiance de M. Y. Milon, Doyen honoraire et Professeur de Géologie à la Faculté des Sciences de Rennes, pour assumer les Cours et Travaux pratiques de Géologie de S.P.C.N. au Collège Scientifique Universitaire de Brest créé à ce moment ; je veux lui exprimer ici ma profonde reconnaissance pour m'avoir investi de ces responsabilités et pour honorer de sa Présidence le Jury chargé d'examiner le présent travail.

Il s'agissait de fonder à Brest un nouveau Laboratoire de Géologie ; aucune collection, aucun matériel de recherche, aucun local affecté à la Géologie n'y existaient ; je dois à la grande compréhension de M. D. Peltier, alors Directeur du C.S.U., les obtentions successives de mon détachement dans l'Enseignement supérieur, du matériel nécessaire, de quelques locaux, de la collaboration, enfin, d'un Assistant et d'un Aide de Laboratoire. Ce qui me manqua le plus dans cet isolement fut la littérature scientifique indispensable ; ce n'est que progressivement et au milieu de multiples difficultés que je me suis constitué la bibliothèque adéquate ; j'ai beaucoup apprécié alors les services des Centres de Documentation du C.N.R.S. et du B.R.G.M. ainsi que ceux de la Bibliothèque de la Société Géologique de France mais je suis redevable surtout à ceux qui, nombreux et de tous pays, m'adressèrent, sur ma simple requête, des tirés-à-part de leurs travaux ; je ne puis les citer tous mais j'assure encore chacun d'eux de mon extrême gratitude.

Je dois remercier encore plus particulièrement ceux qui m'ont accordé leur temps pour des discussions ou des échanges épistolaires toujours fructueux pour moi. C'est à Mme Geneviève Termier, Maître de Recherches au. C.N.R.S., que je veux d'abord exprimer toute ma reconnaissance pour m'avoir accordé avec M. H. Termier, Professeur à la Sorbonne, une sympathique entrevue, riche d'enseignements, dès le début de mes recherches, pour avoir revu mon travail dans ses moindres détails, relevant les imperfections, suggérant des modifications et des compléments et faisant bénéficier l'ensemble de sa vaste érudition.

M. L. R. Cox, Senior Principal Scientific Officer au British Muséum de Londres, et malacologiste de notoriété mondiale avait également accepté de distraire de longs moments à ses nombreuses occupations pour revoir mon manuscrit, conseiller des corrections pour en parfaire la présentation, juger enfin ce travail quant au fond en participant au Jury\ chargé de l'examiner. Malheureusement, la mort l'emportait brutalement le 5 août 1965 et je ne puis ici que rendre un respectueux hommage à sa mémoire. <...>